Ah, le mobil-home en camping ! Un petit coin de paradis pour les vacances… mais aussi une opportunité d’investissement intéressante. 🏕️ Vous vous demandez s’il est possible de sous-louer votre mobil-home ? Bonne nouvelle : c’est tout à fait envisageable ! Mais attention, ce n’est pas aussi simple que de poster une annonce sur Airbnb. Il y a quelques petites choses à savoir avant de se lancer. Alors, on fait le point ensemble ?
Vérifiez d’abord si vous avez le droit de sous-louer
Première étape, cruciale : vérifier votre contrat de location. Eh oui, pas question de jouer les rebelles ici ! 😅 Chaque camping a ses propres règles, et certains peuvent avoir des clauses spécifiques concernant la sous-location.
Petite anecdote : l’été dernier, j’ai rencontré un couple qui avait commencé à sous-louer leur mobil-home sans vérifier leur contrat. Résultat ? Une belle frayeur quand le gérant du camping les a convoqués. Heureusement, tout s’est bien terminé pour eux, mais ça aurait pu être moins drôle…
Documents à checker :
- Votre contrat de location initial
- La notice d’information du camping
- La liste des ayants droit
Bref, avant de vous lancer tête baissée, prenez le temps de tout éplucher. Ça vous évitera bien des tracas par la suite !
L’autorisation du propriétaire : indispensable !
Une fois que vous avez vérifié votre contrat, la prochaine étape est d’obtenir l’accord du propriétaire ou du gestionnaire du camping. C’est un peu comme demander la permission à ses parents pour faire une soirée quand on était ados… sauf que là, c’est un peu plus sérieux. 😉
Pourquoi c’est si important ? Eh bien, imaginez un instant que vous sous-louiez sans autorisation. Non seulement vous risquez de vous mettre à dos le camping (pas top pour l’ambiance des vacances), mais en plus, vous pourriez vous retrouver dans une situation juridique délicate. Et croyez-moi, personne n’a envie de passer ses vacances au tribunal !
Comment aborder le sujet avec le camping ?
- Préparez vos arguments (ça montre que vous êtes sérieux)
- Soyez transparent sur vos intentions
- Proposez de respecter certaines conditions s’ils en ont
N’hésitez pas à leur demander s’ils ont déjà eu des expériences de sous-location. Ça peut vous donner des idées et montrer que vous vous intéressez à leur fonctionnement.

Gérer la sous-location : par vous-même ou via le camping ?
Hum… voilà une question épineuse. Vous avez deux options principales : gérer tout vous-même ou passer par un mandat de gestion avec le camping. Chacune a ses avantages et ses inconvénients.
Gestion autonome :
- ➕ Plus de contrôle et de flexibilité
- ➕ Potentiellement plus rentable
- ➖ Demande plus de temps et d’organisation
- ➖ Vous devez gérer les imprévus à distance
Mandat de gestion avec le camping :
- ➕ Moins de stress, tout est géré pour vous
- ➕ Le camping connaît bien le terrain (sans jeu de mots !)
- ➖ Une commission à payer
- ➖ Moins de flexibilité sur les tarifs et les périodes
Alors, que choisir ? Tout dépend de votre situation personnelle, de votre disponibilité, et de votre envie de vous impliquer dans la gestion. Personnellement, j’ai opté pour la gestion autonome pour mon mobil-home en Bretagne, mais j’avoue que parfois, quand je reçois un appel à 23h parce que la chasse d’eau est bouchée, je me dis que le mandat de gestion n’aurait pas été une si mauvaise idée… 😅
Les responsabilités : qui fait quoi ?
On arrive à la partie un peu moins fun, mais super importante : les responsabilités. Parce que oui, sous-louer son mobil-home, ce n’est pas que profiter des revenus en sirotant un cocktail au bord de la piscine (malheureusement).
Vos responsabilités en tant que propriétaire :
- Entretenir le mobil-home
- Assurer le mobil-home (vérifiez que votre assurance couvre la sous-location !)
- Déclarer vos revenus locatifs (eh oui, le fisc veille…)
Responsabilités du sous-locataire :
- Respecter le règlement du camping
- Payer le loyer et les charges convenues
- Prendre soin du mobil-home
Pro tip : rédigez un contrat de sous-location clair et détaillé. Ça vous évitera bien des malentendus et des prises de tête. Et croyez-moi, quand on est en vacances, on n’a vraiment pas envie de se prendre la tête !
Les aspects financiers : parlons gros sous
Ah, on y arrive enfin ! La partie qui vous intéresse sûrement le plus : les aspects financiers. Parce que bon, on ne va pas se mentir, si on sous-loue son mobil-home, c’est aussi (surtout ?) pour en tirer un petit bénéfice, non ?
Première chose à savoir : oui, vous devez déclarer vos revenus locatifs. Je sais, c’est tentant de faire l’autruche, mais croyez-moi, ça ne vaut vraiment pas le coup de jouer à cache-cache avec le fisc. 🙈
Quelques points à considérer :
- La taxe de séjour (à faire payer par vos locataires)
- Les frais d’entretien et de réparation
- La commission du camping si vous passez par eux
- Les assurances
Bon, je ne vais pas vous mentir, au début, ça peut sembler un peu compliqué. Mais une fois qu’on a pris le pli, ça roule tout seul ! Et puis, quand on voit les revenus qui rentrent, on se dit que ça valait le coup de se creuser un peu la tête. 😉
Quelques exemples concrets pour vous inspirer
Histoire de vous donner une idée plus précise, voici quelques exemples de campings qui autorisent la sous-location :
Les Garennes et le Domaine Les Fliers
Ces campings acceptent la sous-location sous certaines conditions :
- Le mobil-home doit avoir moins de 10 ans
- Ils prennent une commission de 20% à 30%
- Ils s’occupent de tout : recherche de locataires, remise des clés, état des lieux…
C’est un bon compromis si vous voulez vous lancer sans trop vous prendre la tête. Et puis, ils connaissent bien le terrain (encore une fois, sans jeu de mots !).
En conclusion : alors, on se lance ?
Voilà, vous savez maintenant presque tout sur la sous-location de mobil-home en camping ! Comme vous pouvez le voir, c’est tout à fait possible, mais ça demande un peu d’organisation et de réflexion en amont.
Mon conseil ? Si l’idée vous tente, lancez-vous ! Mais faites-le de manière réfléchie et organisée. Vérifiez bien tous les aspects légaux, choisissez le mode de gestion qui vous convient le mieux, et surtout, n’oubliez pas de profiter un peu vous-même de votre petit coin de paradis. Après tout, c’est aussi pour ça qu’on achète un mobil-home, non ? 😎
Et qui sait ? Peut-être que l’année prochaine, c’est vous que je croiserai sur une terrasse de camping, en train de siroter un cocktail pendant que vos sous-locataires profitent de votre mobil-home. Ça, c’est la belle vie ! 🍹🏖️