Vous savez quoi ? La première fois que j’ai entendu parler de la plateforme Workaway, j’étais fauché comme les blés. 😅 C’était en 2014, j’avais envie de partir à l’étranger pour améliorer mon anglais, mais mon compte en banque me riait au nez. Et puis, un soir, en scrollant sur un forum de voyage, je suis tombé sur ce concept bizarre : travailler quelques heures par jour en échange du logement et de la nourriture.
« Attends, c’est légal ce truc ? » C’est la première question que je me suis posée. Spoiler : oui, et ça a changé ma façon de voyager !
Aujourd’hui, après avoir testé la plateforme dans une dizaine de pays, je vous livre tout ce que vous devez savoir sur Workaway. Les bons plans, les galères à éviter, et surtout : est-ce que ça vaut vraiment le coup ?
Mon avis en résumé :
| Avantages | Inconvénients |
|---|---|
| Immersion culturelle totale grâce à la vie avec une famille locale | Certains hôtes abusifs demandant trop d’heures de travail |
| Économies importantes sur le logement et la nourriture | Annulations de dernière minute qui peuvent compliquer le voyage |
| Amélioration rapide des compétences linguistiques | Manque d’intimité lorsqu’on vit chez l’habitant en continu |
Présentation de la plateforme Workaway : comment ça marche concrètement ?
Alors, Workaway, c’est quoi au juste ? Pour faire simple, c’est une plateforme de volontariat qui met en relation des voyageurs (comme vous et moi) avec des hôtes du monde entier. Le deal est simple : vous donnez un coup de main quelques heures par jour, et en échange, vous êtes logé et nourri.
Concrètement, voici comment ça fonctionne :
- Vous créez votre profil sur le site (photo, présentation, compétences…)
- Vous parcourez les annonces des hôtes dans le pays qui vous intéresse
- Vous contactez ceux qui vous tentent
- Si le feeling passe, vous convenez ensemble des dates et conditions
- Et hop, vous voilà parti pour une aventure unique !
Ah, j’allais oublier le plus important : l’inscription coûte 49€ par an (c’était 40€ à mon époque, l’inflation touche même le volontariat !). Et non, cet argent ne va pas aux hôtes, mais uniquement à la plateforme pour maintenir le site.
Petit détail qui a son importance : certains hôtes, notamment les écoles ou centres pour animaux, peuvent demander une participation financière supplémentaire. Mais c’est toujours précisé dans l’annonce, pas de mauvaise surprise !

Avantages et inconvénients de Workaway : la vérité, rien que la vérité
Les avantages qui font mouche 🎯
Bon, commençons par le positif (parce que j’aime voir le verre à moitié plein) :
L’immersion culturelle totale
Franchement, vivre avec une famille locale pendant plusieurs semaines, c’est incomparable. Je me souviens de ma première expérience en Thaïlande, où j’ai appris à cuisiner le pad thaï avec ma « maman » d’accueil. Résultat ? Je fais toujours le meilleur pad thaï de mes amis (modestie, bonjour).
Les économies substantielles
Logement et nourriture gratuits, ça change la donne ! Sur un mois, ça peut facilement vous faire économiser 800 à 1500€ selon le pays. De quoi prolonger votre voyage de plusieurs semaines…
L’amélioration linguistique
Vous voulez améliorer votre anglais ? Rien de tel que de discuter tous les jours avec vos hôtes et les autres volontaires. Mon anglais a fait un bond spectaculaire après mon premier Workaway en Irlande.
La solidarité entre volontaires
C’est fou comme on tisse rapidement des liens quand on partage les corvées de vaisselle ! J’ai rencontré certains de mes meilleurs amis en faisant du Workaway.

Les inconvénients à ne pas négliger 😬
Parce que tout n’est pas rose non plus :
Les hôtes peu scrupuleux
Hum… Comment dire ? Certains hôtes confondent « volontaire » et « esclave ». J’ai vécu ça en Australie, où on nous demandait de travailler 8h par jour sous 40°C. Bref, on est partis au bout de 3 jours.
Les annulations de dernière minute
Ça m’est arrivé deux fois. Vous arrivez dans le pays, et pouf, l’hôte vous annonce qu’il n’a plus besoin de vous. D’où l’importance d’avoir un budget de secours !
Le manque d’intimité
Vivre chez quelqu’un 24h/24, ça peut être pesant. Surtout si vous êtes du genre ours solitaire comme moi parfois.
Comment s’inscrire et trouver un hôte : mes astuces d’insider
Allez, passons aux choses sérieuses ! Vous êtes convaincu et vous voulez tenter l’aventure ? Voici comment maximiser vos chances de trouver LA mission parfaite.
Créer un profil qui déchire
Première étape : votre profil. Les hôtes reçoivent des dizaines de demandes, alors il faut sortir du lot !
- Photo sympa et souriante (évitez la photo de soirée floue)
- Description personnelle détaillée : qui vous êtes, vos passions, pourquoi vous voulez faire du volontariat
- Vos compétences : même basiques ! Vous savez faire la cuisine ? Vous êtes bon en jardinage ? Mentionnez-le !
- Quelques références si vous en avez (sinon, demandez à des amis d’écrire un petit mot)
Rechercher efficacement
Les filtres de recherche sont vos amis :
- Définissez votre zone géographique
- Choisissez le type de mission qui vous intéresse
- Regardez les dates de dernière connexion des hôtes (inutile de contacter quelqu’un absent depuis 6 mois)
- Lisez TOUS les avis des anciens volontaires
Personnaliser vos demandes
Oh, et pitié, évitez le copier-coller générique ! J’ai été hôte aussi, et croyez-moi, on repère ça à des kilomètres. Montrez que vous avez lu l’annonce :
« Bonjour Maria, j’ai vu que vous cherchez de l’aide pour votre ferme bio en Toscane. Ça tombe bien, j’ai grandi à la campagne et j’adore mettre les mains dans la terre ! J’ai particulièrement été attiré par votre projet de permaculture… »
Vous voyez l’idée ? 😉
Types de missions et compétences requises : il y en a pour tous les goûts !
Alors, qu’est-ce qu’on peut faire en mission de volontariat ? La liste est longue comme le bras !
Les missions classiques
- Jardinage et agriculture : désherber, planter, récolter… Parfait pour se reconnecter à la nature
- Travaux de construction/rénovation : peinture, bricolage léger, aménagement
- Aide domestique : ménage, cuisine, courses
- S’occuper d’animaux : nourrir les poules, promener les chiens, câliner les chats (mon préféré !)
- Enseignement des langues : surtout l’anglais et le français
- Aide dans les auberges/guesthouses : accueil, check-in, petit-déjeuner

Les compétences requises ? Pas tant que ça !
Bonne nouvelle : dans 90% des cas, aucune compétence spécifique n’est requise ! Les hôtes cherchent surtout :
- De la motivation et de la bonne volonté
- Un minimum de débrouillardise
- De la flexibilité (les plans peuvent changer)
- Un bon relationnel
Bien sûr, si vous avez des compétences particulières (informatique, photographie, massage…), c’est un gros plus !
Conseils pratiques pour réussir son expérience Workaway
Après avoir testé une dizaine de Workaway, j’ai quelques conseils à partager pour éviter les galères…
Avant de partir
Clarifiez TOUT avec votre hôte :
- Nombre d’heures de travail par jour
- Jours de repos
- Type de logement (chambre privée ou dortoir ?)
- Repas inclus (tous ? végétarien possible ?)
- Accès internet (crucial pour certains !)
Préparez votre sécurité :
- Souscrivez une assurance voyage adaptée au volontariat
- Gardez toujours un fond d’urgence (minimum 200-300€)
- Partagez vos coordonnées avec un proche
- Faites des captures d’écran des conversations
Sur place
Les premiers jours sont cruciaux :
- Soyez ponctuel et fiable dès le début
- Posez des questions si vous ne comprenez pas
- Respectez les règles de la maison
- Proposez votre aide au-delà du strict minimum
En cas de problème :
Si ça ne se passe pas comme prévu (et ça arrive), communiquez ! La plupart des malentendus se règlent en discutant. Si vraiment ça ne va pas, n’hésitez pas à partir. Votre bien-être passe avant tout.
Témoignages et expériences personnelles : le bon, le moins bon et le carrément génial
Allez, je vous raconte mes trois expériences les plus marquantes !
🇲🇳 Mongolie : l’immersion totale
Ma première vraie claque culturelle ! J’ai passé un mois dans une famille nomade à m’occuper des yaks et des chevaux. Zéro confort moderne, mais quelle expérience ! J’ai appris à monter à cheval (en tombant 15 fois), à traire les yaks (plus dur qu’il n’y paraît), et à apprécier le thé au beurre de yak (bon, ça c’est discutable).
Le plus dur ? Les toilettes sèches par -20°C. Le plus beau ? Les soirées sous les étoiles avec la famille, sans comprendre un mot de mongol mais en partageant tellement.
🇳🇵 Népal : l’école de la patience
J’ai enseigné l’anglais dans une petite école de montagne. Les enfants étaient adorables, mais… l’ organisation népalaise m’a rendu fou ! Les cours commençaient quand ils voulaient, s’arrêtaient pour un thé toutes les heures, et parfois l’école fermait sans prévenir pour une fête locale.
J’ai dû apprendre à lâcher prise et accepter que le temps n’avait pas la même valeur là-bas. Finalement, c’est une des meilleures leçons de vie que j’ai reçues.
🇹🇭 Thaïlande : la mauvaise pioche
Bon, celle-là, c’est mon expérience « à éviter ». L’annonce parlait d’aide dans une guesthouse eco-friendly. En réalité ? Un business qui exploitait les volontaires pour ne pas payer d’employés. 8h de travail par jour, pas de jour de repos, nourriture limitée au riz blanc…
On est partis au bout d’une semaine avec les autres volontaires. Leçon apprise : toujours vérifier les avis récents !
Comparaison avec d’autres plateformes de volontariat
Workaway n’est pas seul sur le marché ! Voici un petit comparatif avec ses concurrents :
WWOOF (World Wide Opportunities on Organic Farms)
- Spécialité : fermes biologiques uniquement
- Prix : variable selon les pays (20-40€ par pays)
- Avantage : parfait pour les amoureux de l’agriculture bio
- Inconvénient : moins de diversité dans les missions
HelpX
- Spécialité : similaire à Workaway, très varié
- Prix : 20€ pour 2 ans
- Avantage : moins cher que Workaway
- Inconvénient : interface moins moderne, moins d’annonces
Mon verdict ?
Pour débuter, je recommande Workaway. La plateforme est plus intuitive, il y a plus de choix, et la communauté est très active. Une fois que vous avez de l’expérience personnelle, vous pouvez tester les autres selon vos envies spécifiques.
Conclusion : alors, on se lance ?
Voilà, vous savez tout (ou presque) sur Workaway ! Est-ce que ça vaut le coup ? Pour moi, c’est un grand OUI. Bien sûr, ce n’est pas toujours parfait, et il faut accepter de sortir de sa zone de confort.
Mais si vous cherchez à voyager autrement, à faire de vraies rencontres, à apprendre de nouvelles compétences et à économiser de l’argent, Workaway est une option fantastique. Mon conseil ? Commencez par une mission courte (2-3 semaines) pour voir si ça vous plaît.
Et puis, qui sait ? Peut-être que comme moi, vous deviendrez accro à ce mode de voyage. Après tout, dormir dans des hôtels impersonnels, c’est surfait quand on peut partager le quotidien d’une famille mongole ou apprendre la permaculture en Nouvelle-Zélande !
Vous avez déjà tenté l’expérience ? Vous hésitez encore ? Racontez-moi tout en commentaire, j’adore lire vos histoires de voyage ! Et si vous avez des questions, n’hésitez pas, je suis là pour ça. 😊
Bon vent, et que l’aventure commence !





